Lao Mountain Coffee
En deux décennies, la Maison Lao Mountain a donné au café laotien de nouveaux horizons en faisant preuve d’initiative et en choisissant la voie nouvelle de la torréfaction à l’origine. Ses cafés sont caractérisés par la volonté première d’instaurer une véritable culture laotienne du café.
La Maison Lao Mountain, créée en 2001, regroupe à la fois un « Farmer Group » de 80 producteurs et une unité de torréfaction à Vientiane.
Les parcelles de café, réparties sur deux villages, sont situées sur la partie haute du Plateau des Bolaven, à 1200-1300 mètres d’altitude, bénéficiant d’un climat tropical humide idéal pour la culture du café.
Réussir le passage à l’arabica a été déterminant.
Historiquement, le Laos s’est orienté vers la culture de caféiers Robusta, représentant encore aujourd’hui la majorité de la production nationale. Mais les fermes de la Maison Lao Mountain ont fait aussi le choix de la culture d’Arabicas. Au Catimor, variété introduite la première pour sa résistance aux maladies, a été ajouté en 2012 le Typica après des années d’expérimentation, puis plus récemment le Caturra, variété naturelle de Bourbon. L’ensemble des cultures s’effectue en agriculture biologique certifiée.
Steve Feldschneider, maître torréfacteur, est à l’origine de ce projet.
Il s’installe au Laos en 1998, et devant l’impossibilité de se fournir en café vert de bonne qualité, il s’intéresse à sa culture. Il a constitué le « Farmer Group » afin de maîtriser l’ensemble des étapes de la tasse… à la plante. Aidé d’un spécialiste de l’agriculture biologique, il a travaillé avec les producteurs du groupe afin de développer les variétés d’arabica, de mettre en place de bonnes pratiques de récolte et de transformation, en se dotant d’installations modernes (station de lavage, dry mill…). Cette collaboration apporte aux producteurs une valeur ajoutée et une stabilité à travers un partenariat local durable et efficace.
Ainsi, Steve a pu mettre en place ses « recettes » dans un esprit de création et d’innovation gustatives, sous inspiration de la culture laotienne.
Il déteste le café standardisé et sans caractère, qui cherche à plaire à tout le monde. Il recherche au contraire à satisfaire le goût de chacun en constituant différents mélanges pour que chacun y trouve son compte. Il apporte un soin tout particulier à la torréfaction en privilégiant l’imagination comme un grand chef culinaire qui cultive son propre potager et propose ses propres produits.
